Tombent les feuilles
Aux jours, plus courts
Qui retiennent
Mon corps et ma voix
Je voulais vous dire
Que je vous aime
Cocon qui s’eveille
Aux seuls parfums
Que j’attends
Au fond de mes reves
Souvent
Quand mes yeux s’eclairent
Longtemps
Sur vos promesses blanches
Sans y voir le piege
Qui danse
Papillon ephemere
Aux ailes de verre
Prisonniere du fil de vos secrets
Papillon qui espere
Juste un peu de lumiere
Pour secher ses couleurs
Au feu de vos desirs
Si forte est ma fievre
De vous, si doux
Mon prince
J’ai perdu les mots
Je voudrais vous dire
Combien je vous aime
Tout semble si beau
Du haut de vos epaules
Ou je m’imagine
Parfois
Pauvre chrysalide
Qui boit
Le miel de vos paroles
Pour s’ouvrir
Et quitter le sol