Lyrics
Tout le monde lève la main, façon ambiance
On monte sur scène, pas pour voir des regards en chien de faïence
On avance pas à pas dans la foulée
(Vous êtes en forme ce soir ?)
Faut qu’ce soit chaud la route m’a saoulé
Et un concert en plus de terminé
Exterminés, on rentre à l’hôtel, terminus
Tout le monde descend et la nuit passe tellement vite
Complètement vides, entièrement nazes, fatigués
Ça c’est l’réveil, après l’café j’repars au labeur
Feuilles blanches, stylo, du son dans mon baladeur
On voit la laideur mais aussi les choses belles, envoie les décibels
Double H, Scred connexion
L’impertinent et ses complices reprennent du service
C’est reparti, le temps imparti, sera bien réparti, j’fais partie
D’ceux qui bossent dur, sans tié-pi, car j’me laisse pas d’répit
Je sais c’que je veux donc il ne faut pas qu’j’roupille
Mon but, mon objectif, c’est pas compliqué
On est plein sur le coup, j’suis pas tout seul, ils vont rappliquer
Il faut qu’on fasse un détournement de son
Chacun son tour, maintenant c’est mon heure
Allume ton briquet
En plein dedans ! C’est mon 3e album t’entends?
Ce s’rait sympa qu’j’remplace enfin les 2−3 charlatans d’antan
En tant qu’mec qui s’entend avec peu d’son temps
(Le mec qu’a du sang froid, qu’tu sens froid, qu’est distant)
Mais constant, qui sent de loin les pièges qu’on tend
Ces contemporains, s’tapent pour un bout de terrain
S’cassent les reins. Ce soir c’est fête alors y’a coup d’surin, coup d’surhomme
La couleur fraise n’a plus un goût d’sirop
J’prends un coup de vieux, la violence me désole
À croire qu’la mort embauche plus que l’A.N.P.E
Les bancs de l'école sont désertés
Et on pourra pas tous être rappeurs
Et qu’est-ce que tu veux qu’je réponde
Au p’tit qui m’dit que des fois il a peur?
Et qu’est-ce que tu veux qu’je fasse à part l'écrire?
Que je m’présente aux élections et Que je mente aux gens pour me faire élire?
Allez, j’arrive pas à mentir aux gens qui m’aiment
C’est même pas la peine que j’essaye
Des fois on dit qu’j’suis trop gentil même
Parce que j’accorde de l’importance à tous ceux qu’je croise
Ceux qui me toisent, j’leur garde un chien d’ma chienne
Ils ont une ardoise chez moi
Un jour où l’autre il faudra payer
Et c’est pour ça qu’j’fais gaffe à tout c’que j'écris dans mon cahier
Comme le tout pour le tout, si j’peux pas être riche en disant vrai
J’mentirai pas, de toutes façons
J’sais que j’m’en tirerai pas
La mort dans l'âme, j’continuerai
J’me dis toujours qu’on vit pour dire c’qu’on pense
Parce que c’est trop vrai