Lyrics
Dans ce pays, il faut d’abord faire le fric
Et quand tu as le pognon, tu as le pouvoir
Dur de trouver le sommeil, j’fais un tour en gamos
On cherche de l’oseille, Cendrillon recherche son carrosse
Mais même lui a fumé, même lui a tisé
Siège auto rabaissée, rêve de gros billets
Les condés font que pister, rôder, sirènes, gyrophares
Go fast, furious, A7, plein phares
Drogue, trafic, cannabis, coca
Sex, alcool, schit, vida loca
Dans les PMU ça tente des coups de poker, les RMIstes misent leur fortune sur
un tocard
Faillites, dépressions, insomnies répressions
Vieilles, arrachages de sacs vols à l’agression
Règlements de compte, petits-frères en cavale
Turlutes en pagaille, petites sœurs qui avalent
Narelsheytan, jeunesse égarée, ça deal, ça prie y a que Dieu qui peut juger
Baumettes, Fresnes, Nanterre, la Santé, cauchemar le soir maison d’arrêt,
maison hantée
Vie d’incompris, de calvaire, pas à l’abri d’finir à Édouard Toulouse,
Saint-Anne ou Valvert
Tapin, Rabatau, cinquante euros la passe, pédophile relaxé, j’en chope un j’lui
nique sa race
Mademoiselle charmante recherche des footeux, se case avant la trentaine le passé plus que douteux
Russes, roumaines, familles à nourrir, procureurs contre clients les proxos ont
le sourire
Tu peux toujours courir, les jeunes ont le muermo, karaté karaté pickpocket
hasta luego
Farine dans les narines comme Diego, breliqué de morts, ils font des sous ils
s’en prennent à ton réseau
Petits, bourgeois, quartiers sud, Bazar, quartiers nord ça craint,
écarte-toi c’est Gaza
Beauté fatale, quand j’te vois je cavale, j’suis riche et tu m’veux même si
j’suis vilain comme Chabal
Le fric ça rend beau, monte dans ma Lambo, sous coke avec une arme on s’sent
invincible comme Rambo
Séquestrations, rançons, dix kilos de beuh l’adrénaline monte au péage de Lançon
Les hajas pleurent leurs fils défunts, les petits frères s’entretuent,
triste destin
La souffrance de nos géniteurs, on verra c’que nous réserve notre progéniture
Bosser pour son futur, parce que l’passé fût dur, s’armer de savoir et être
fier de sa culture
Sahab daroua, les barbus font le rappel mais à Marseille, il pleut du sang
comme à Whitechapel
C’est mon époque, mon-é, mon-é, mon-é, mon époque
Mon époque c’est tout pour la monnaie !
Dans ce pays, il faut d’abord faire le fric
Et quand tu as le pognon, tu as le pouvoir