Le cœur si haut dans l’air d’Ulysse
Le cœur en flèche qui suit sa piste
J’entends sa voix venir du vent
Seul en voile, s'élève le temps
Tous ses marins l’attachent au mât
Cordes serrées, il saigne tout bas
Les pieds, les mains, il m’appartient
Pourquoi faut-il être assassin?
Pour aimer…
Ma voix qui sonne au fond d’Ulysse
Chercher son cœur
Ma voix que tremble au son d’Ulysse
Brûle ses heures
Le mer rythme mes élans
Lui ouvre Ulysse sa dépendance
J’attaque sa voile à grands coups de chants
Lui, se blesse, se casse seul amant
Ai-je encore su tous les tuer
Ceux qui m'écoutent, les dépravés
Qui vont, qui cognent dans l’infini
Pourquoi faut-il être en oubli?
Pour aimer…
Ma voix qui sonne au fond d’Ulysse
Chercher son cœur
Ma voix que tremble au son d’Ulysse
Brûle ses heures
Les yeux vident dans le silence
La peau d’Ulysse s'écorche aux danses
Seule sa chair vive m’entend toujours
Hurler pour lui je suis qu’amour
J’exploserai de beauté pour ses yeux
J’exploserai de caresse contre l’ennui
J’ai son bonheur dans le sang
Pourquoi faut-il être mourant?
Pour m’aimer
Ma voix qui sonne au fond d’Ulysse
Chercher son cœur
Ma voix que tremble au son d’Ulysse
Brûle ses heures
Ma voix qui sonne au fond d’Ulysse
Chercher son cœur
Ma voix que tremble au son d’Ulysse
Brûle ses heures