Lyrics
J’sais pas c’qu’ils pensent quand on s’regarde
Quel est l’besoin pour la demande
On est perdus entre deux mondes
Sachant qu’parfois même les yeux mentent
A savoir qu’on y arrive qu’en bûchant
J’m'éloigne de l’homme hagard et sans jugeote qui tout bas chuchote ses
jugements
Dis moi, y’a quoi d’plus important que l’amour et la peur
Que d’travailler sur soi, qu’un homme qui laboure son labeur
Qu’une femme qui s’respecte et surveille son aura
J’comprends que les pires choses à vivre sont sûrement les plus belles leçons
d’moral
On fait aller, on tise, ça calme c’qui nous obsède
Mes cicatrices sont donc les plus belles choses que j’possède
Moi j’ai besoin d’soleil, de partir voir la vie
Sans rage, d'échange et d’partage, marre d’en pâtir, de vomir par la vitre
Il faut qu’j’m'éloigne du délire sale bouffe et biture
Evoluer pour mieux rebondir, j’en ai assez d’bouffer l’bitume
Faut qu’on s’remette en question, y’a trop de haine dans c’qu’on pense
Faut qu’on arrête, faut qu’on apprenne à s’comprendre
Il serait grand temps d’tourner les pages
Vivre est un métier, il est l’heure d’en accepter les tâches
J’m’en vais écouter les sages
Faut qu’on apprenne à s’comprendre pour faire passer le message
J’ai pas compris où est-ce qu’on va, j’vois un tas d’thugs à la page
Des sons inaudibles, j’préfère les barbeucs à la plage
A s’enfoncer dans l’inutile t’as raté l’test
Miss t’es bête et à force qu’on t’dise que t’es belle t’as zappé l’reste
On a tant d’choses à découvrir, tant d’choses à partager
Combien d’bouches à nourrir et combien d’raisons d’pas s’lâcher
C’est bel et bien sur scène que j’assure mon taf
Quand ma vie fait des siennes, quand j’arrive à surmonter l’insurmontable
Mais qui a dit qu’il fallait qu’on s’range dans des cases
La désinformation a tellement mis d’choses étranges dans les crânes
Enlève tes volets, fais tomber l’mur, fais péter l’toit
Arrête d'être affolé, et commence par t’connaitre pour rester toi
J’aimerais qu’ce soit l’mépris qu’nous méprisions, c’est létal
Sur l’même piédéstal, sortons d’nos prisons cérébrales
Faut qu’on avance, y’a trop de peine dans c’qu’on pense
Faut qu’on arrête, faut qu’on apprenne à s’comprendre
Il serait grand temps d’tourner les pages
Vivre est un métier, il est l’heure d’en accepter les tâches
J’m’en vais écouter les sages
Faut qu’on apprenne à s’comprendre pour faire passer le message
C’est bien beau d’vouloir s’comprendre, faudrait déjà s’regarder
A croire que l’homme aime s’faire du mal, qu’il prend plaisir à s’recaler
J’en ai marre de stagner, j’enlève mes chaines pour laver l’ancre
J’veux faire ma vie loin des chiennes et des malveillants
Donc faut s'éloigner d’l’oseille, de tous les lobbies des peaux-claires
Ceux qui s’sont pris pour Popeye mais n’ouvrent jamais leurs paupières
Ceux qui donnent des leçons mais dans l’fond sont jamais carrés
A être tout l’temps sombre, finissent par s'égarer
A force de m’ouvrir, c’est plus du sang moi j’pisse du son
Y’a pas plus bon qu’un gros fou rire, ou d’partager une discussion
Y’a des montagnes à monter, des traversées à faire
On a l’espoir pour surmonter, un coeur pour inverser l’averse
Des plumes pour écrire, des voies pour chanter sur le tas
Dur d'être optimiste, mais j’m’en vais m’pencher sur le taffe
Faut qu’on s’regarde, y’a trop de gênes dans c’qu’on pense
Faut qu’on arrête, faut qu’on apprenne à s’comprendre
Il serait grand temps d’tourner les pages
Vivre est un métier, il est l’heure d’en accepter les tâches
J’m’en vais écouter les sages
Faut qu’on apprenne à s’comprendre pour faire passer le message