Lyrics
Te parler d’un monde en paix que j’aimerais bien contempler
Navré mais dans mon rêve il n’y a qu’un certain nombre d’entrées
Toujours la même en bas, beaucoup d’ces larbins sont demandés
Chaque jour la haine en moi, de rien faudra bien s’contenter
Te parler de ces marmots aimant alarmer la mama
Vu que la maille n’est qu’un aimant ça fout la barbe et la banane
Pas d'état d'âme ça nan, le calme est rarement apparent
Je vois les damnés, les camés, les drames mais avant y’a l’talent
Ne ravalant pas ma langue, parler d’sujets qui fâchent
De pauvres smicards à l’amende, de pavés, du paysage
Du quartier, du métissage et d’après vu l’héritage
Oublie ces rivières de sang, parlons de paix sur les rivages
Enfoiré tu m’dévisages? Flambe derrière ce bel insigne
Comprends que j’ai les glandes voyant mes frères se taire ainsi
Me faire un signe? Tu ferais mieux de venir m’causer
Telle est la devise posée, là je suis peu disposé
Parler d’ce riche dosé, d’sa croisière aux Bermudes
Parler d’ce biz faussé, y’a pas d’seille-o c’est rude
Te parler d’mon cachet, je préfère en dessous d’table
Fâché j’pourrais pénave de tous ces pervers en soutane
Te parler d’un monde en paix que j’aimerais bien contempler
Navré mais dans mon rêve il n’y a qu’un certain nombre d’entrées
Toujours la même en bas beaucoup d’ces larbins sont demandés
Chaque jour la haine en moi de rien faudra bien s’contenter
Te parler d’un monde en paix que j’aimerais bien contempler
Navré mais dans mon rêve il n’y a qu’un certain nombre d’entrées
Toujours la même en bas beaucoup d’ces larbins sont demandés
Pète un plomb d’emblée, pensez pas que les talbins vont rentrer
Te parler de tous ces mots car au fond d’moi j’en ai besoin
De l’avenir de mes mômes sache qu’il faudra que j’en prenne soin
Les guider vers l’meilleur en essayant d’les divertir
Te parler d’mes erreurs en espérant qu’elle puisse servir
Te parler de tout, de rien, de la pluie, du beau temps
De mon parcours, de mon chemin mais pourquoi j’titube autant?
Les dents longues, les nerfs d’acier, une sale attitude violente
La route est longue et verglacée moi je m’agrippe sur l’volant
Te parler d’amour, de rage et de haine, de tendresse
Du menu du jour, c’est jamais le même le temps presse
Te parler d’cette sournoise que l’on prénomme réussite
Les problèmes, des coups d’crasse, qu’ici peu d’homme est lucide
Et on est fous narvalo, si tu l’désires on en parle
J’suis à un chouille parano, viens discuter sinon remballe
Viens pas faire le beau, c’est bancal, tu m’sens vénér': c’est le mot
Laisse-moi parler de ce mental, celui qui t’emmène vers le haut
Te parler franchement de mon secret penchant
Étrangement on arrive au même point sans prendre la même tangente
La mienne m’enchante, la vie est belle j’vais t’en parler
Cavaler après l’changement, l’avenir est certainement barré
C’est vrai j’aime tant parler: écoute, évite de m’interrompre
Là j’me sens barbé, j’ai l’doute, j’ai vu l’besoin des ronds
J’ai beau m’dire «demain c’est bon», j’vais devenir gue-din c’est con
Le chemin est long c’est de pire en pire, tu peux sentir l’venin té-mon
Te parler d’cette vie, elle peut te plaire et te paraître sexy
Bien qu’elle soit douce elle est vulgaire, elle devient belle qu’avec des si
Ça nécessite patience et calvaire quand le gars s’précipite
Il faut que t’avance, pourquoi faire marche arrière quand la messe est dite?
Parler crûment, sans mentir, sans faire diversion
Pas question d’brasser du vent, d’ralentir en pleine immersion
Te parler d’maquereaux, d’voleurs, les tas d’billets sont quilles-tran
Parler d’rap sans vocodeur et d’la direction qu’il prend