Lyrics
Plus rien ne va, c’est tragique
Il faut un drame pour réagir, en 2006, les hommes sont bêtes et fragiles
Il a fallu un tsunami, des reportages en hélico
Pour se rendre compte que la Thaïlande était un pays pauvre
Tous ces violeurs de filles, combien de Marc Dutrou faut-il
Pour se dire que certains hommes ne méritent pas de vivre?
Les tueurs de gosses, les David Hotyat
3 enfants pour un Nokia qui mériteraient d’aller au Diable
Il fallait donc des immeubles embrasés
Pour que tu saches que sur Paris, telles sont les vies des sans-papiers
Pour que tu saches comment c’est dur d'être entassés
De vivre en redoutant les expulsions, les étincelles
Une guerre pour savoir que les Texans étaient chauds
Il fallait donc Oussama pour savoir qui était Georges
En bas, le clochard attend un signe de la haut
C’est quand il meurt que tu te dis que tout ceci n’est pas digne d’un homme
Un nazi au 2ème tour en Avril pour te rappeler
Que la couleur ça compte pour un colleur d’affiches
Ils ont compris que le danger sortait de l’ombre
Que l’Europe était visée depuis les attentats de Londres
Faut-il des kamikazes en mal d’héroisme
Pour comprendre que «terreur «c'est la racine du mot terrorisme
Des histoires à pleurer, des tombes à fleurir
Moi j’ai trop de potes à Fleury, j’ai vu trop de mères apeurées
Depuis toujours l’euthanasie foutait la merde
Malheureusement pour le savoir il a fallu l’affaire Vincent Humbert
27 piges que les bavures sont déguisées
Jacques Mesrines me rappelle que les tireurs venaient de l’Elysée
Au tribunal, tout ces connards me désolent
Le drame c’est qu’Omar n’avait tué personne
Quand la justice envoie ta vie dans un tunnel
Depuis le procès Outreau, je sais que l’erreur est humaine
Qu’ils niquent leur mère, les politiques et les élus
Il a fallu un mois d'émeutes pour que le maire soit élu
Les mauvaises nouvelles sont toujours matinales
La vie d’un marginal ne vaut rien, n’oubliez pas l’ouragan Katrina
Ils ont pigé que les élèves avaient la rage
Depuis qu’une prof s’est pris un couteau dans la rate
Même envers les mômes, l’homme devient bestial
Je l’ai appris en regardant la prise d’otage à Beslan
Oublie les sentiments, l’essence et le ciment
Reportage sur le chômage égal 3000 licenciements
Eh ouais, on en a marre de ne pas être à l’abri
De ne bouffer que de la brique, pour être compris faut enculer la Brinks
Star ou anonyme, on pleure en chette-ca
Michael Jackson me rappelle que le bonheur ne s’achète pas
Crois-moi, faire une carrière et tout niquer c’est difficile
Tout a changé quand Loana s’est faite baiser dans la piscine
Comprenez la souffrance de tous ces mots
Est-ce que les gens me regretteront quand je serai mort?
Plus rien ne va, c’est tragique, les hommes sont bêtes et fragiles
Seul un drame les fait réagir