Lyrics
C’est grand bonheur, mon noble père, de vous revoir si plein de vie
De retour sur vos nobles terres, devant vos fières compagnies
Après ces longues années de guerre, le ciel est témoin qu’aujourd’hui
C’est grande joie pour la ville entière
D’ouvrir ses portes à grands bruits
Sont venues misère et longue nuit
«Dieu me l’a donné», «Dieu me l’a repris»
Sont partis nos frères, nos ennemis
«Dieu me l’a donné», «Dieu me l’a repris»
Dieu vous a gardé, qu’il en soit béni
Il a fallu tant de terre pour y creuser tant de lits
Que des montagnes entières ne nous ont pas suffi
Parce qu’il vous fallait tant de pierres, pour faire des églises jolies
Où l’on chantait votre lumière, où nous nous sentions si petits.
Dans la forêt de vos bannières, souffle un bon vent claquant de vie
Le soleil brûle vos gants de fer, c’est un grand jour que celui-ci
Mais permettez, mon noble père, que je vous laisse à tout ceci
Le route est longue jusqu’aux frontières, je devrai voyager de nuit.
Sont venues misère et longue nuit
«Dieu me l’a donné», «Dieu me l’a repris»
Sont partis nos frères, nos ennemis
«Dieu me l’a donné», «Dieu me l’a repris»
Dieu vous a gardé, qu’il en soit béni
Il a fallu tant de terre pour y creuser tant de lits
Que des montagnes entières ne nous ont pas suffi
Parce qu’il vous fallait tant de pierres, pour faire des églises jolies
Où l’on chantait votre lumière, où nous nous sentions si petits.
Sont venues misère et longue nuit
«Dieu me l’a donné», «Dieu me l’a repris»
Sont partis nos frères, nos ennemis
«Dieu me l’a donné», «Dieu me l’a repris»
Dieu vous a gardé, qu’il en soit béni
Je m’en vais porter en terren au fond de notre vieux pays
Diane, la douce aux cheveux clairs, dont je ne sais trouver l’oubli.
Elle dormira comme en prière du plus beau marbre que l’on vit
Sous la plus belle des lumières de vos églises si jolies.