Lyrics
J’suis qu’une bouche au bout d’un mic
Classe-moi dans la masse active
J’fais mes classes et grave mon art dans cet or massif
Mes cahiers pleurent de l’encre, mes larmes ramènent l’amour
L’amour
Chérie, t’as vu passer un OVNI par la fenêtre
Mon album arrive en ville comme une pluie d’comètes
Disponible dans la rue et dans les petits commerces
Il vient coudre les bouches des irréductibles commères
Lève ton poing au lieu d’me l’mettre dans la gueule
Viens avec moi sœur, on sera au moins deux à être seuls
Fais avec l’odeur, fais avec la sueur, d’ailleurs
Mes T-shirts en portent encore l’odeur, mais qu’importe
J’reste premier sur le rap de qualité
J’veux pas être l’idole des jeunes et finir dans la coke, t’as vu Johnny
Hallyday
D’où vient ce love, ce love vient d’où?
Chérie donne ton corps que j’le croque à pleine bouche
Classe-moi dans les oufs
Trouve-moi chillant dans les Pyrénées avec mes ours
Où ça? T’es déjà dépassé par ma finesse
Sans substance, j’atteins l’ivresse, yo!
J’suis fait de classe et de style autant que de sens et de phrases
Et tente d'écraser le blaze tu pourras manger le pavé
J’ai déjà gagné à t’entendre prendre le temps de baver
Enlève ce parler de tes fesses il t’empêche de t’laisser aller
Ouais mon grand je suis navré mais y aura même pas d’clash
J’fais pas du sport mais de l’art
Tu t’en moques? C’est même pas grave
Moi je mène ma barque à l’envers
Des courants pendant qu’tes insultes prennent racine dans la merde
J’suis paré pour la guerre mais j’ai la fleur au fusil
J’ai un mouvement à épurer y a qu’l’amour dans mon écurie
J’m’adresse à l'érudit, à l’analphabète, au puriste, au novice
Me nourrissant de tous ma vie est une mosaïque
Au bout d’un mic, ma bouche braille, mon unique arme
J’ai encore quelques «bars» pour te punir
J’attaquerai au lance-pierres même les tanks
La seule case dans laquelle tu peux me mettre, c’est celle qui me manque
Les larmes ramènent l’amour
Les larmes ramènent
Les larmes ramènent l’amour
Les larmes ramènent
Love, love, love
Love, love, love
Love, love, love
Love, love, love…