Je garde le souvenir précieux
De tes joies et de tes rires
Je garderai comme un cadeau
Ma si nouvelle solitude
Tu ne reviendras pas sur tes pas
Tu ne verras plus le rivage
Et puis un jour tu m’oublieras
Tu ne reviendras pas sur tes pas
Pendant ce temps tu vieilliras
Dans un quotidien sans charme
Pendant ce temps tu regretteras
Parfois tu verseras des larmes
Qui couleront comme un cadeau
Que je te fais bien à distance
Qui te diront le froi de l’eau
Et puis le poids de la souffrance
Pendant ce temps tu changeras
Et tu prendras des habitudes
Parfois peut-être tu penseras
À notre si brève aventure
Et un jour comme par un hasard
Qui dissimule nos mystères
On se rencontrera trop tard
Avec nos rides dernières
J’aurai conservé ton cadeau
Cette si vieille solitude
Je te dirai «tiens il fait beau
Marchons un peu, le vent est dur»
Tu voudras revenir sur tes pas
Et revoir le vieux rivage
Tu penseras comme autrefois
Mais quand tu te retourneras
Je ne serai déjà plus là
Il fait calme dans ma solitude
Tes rides apparues loin de moi
Me seront comme des meurtrissures, des meurtrissures
Je ne reviendrai pas sur mes pas
Je t’abandonne là le rivage
Où un jour tu m’oublieras
Bien avant la fin de ton Age