Le temps nous prend parfois de surprise
Les deux doigts dans la prise
Et nos entrevues se terminent souvent comme des souvenirs
On court en quête de cet idéal
Cette idée de vivre
Avec la peur en soi de finir comme des misérables
Mais l’idéal n’est-il de vivre avec ses semblables
Tout ceux qu’on aime
Et ce avant le coup de sifflet final
N’attendons pas la fin pour éponger nos larmes
Rien qu’un petit contact pour réchauffer nos âmes
On fait des schémas de vie
Car nos vies sont plus ou moins cheums
Et rattacher à nos chimères
On cherche encore le bon chemin mais est-ce… (Mais est-ce ?)
Mais est-ce bien là tout l’essentiel?
Saisit entre les sous et les soucis de voir le ciel
On fait des schémas de vie
Car nos vies sont plus ou moins cheums
Et rattacher à nos chimères
On cherche encore le bon chemin mais est-ce… (Mais est-ce ?)
Mais est-ce bien la tout l’essentiel?
Saisit entre les sous et le souci de voir les siens
La vie est un choix
Que bien souvent on schématise
Absorbés comme des ouf et mécaniques comme des machines
On pense tous, aliénés à ce désir de se faire des liasses
Des liens qu’on entretient à peine et tant pis si ça casse
Car on idéalise
La vie comme si c'était une course
A chacun sa merde
Et la mienne est de courir la bourse
La source dont le cœur se découd
Pour quelque billets de plus
Et loin de cette vie d'égout
J’en conclu donc que le temps décompte
Qu’en fin de compte
On se démène à fond et peut être pas pour de bonne raison
Faux paramètre que la modernité incombe
Car vivre de peu parmi les siens n’est pas un comble
On perd souvent si facilement des êtres chers
Pour une vie qu’on évalue comme une vente aux enchères
On chérie ce monde
Pour toutes ces belles choses
Mais le bonheur de l’homme ici ne tient qu'à peu de chose